Photo : Cody Pytlak
La Journée mondiale des zones humides est célébrée chaque année, le 2 février, pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, appelée Convention de Ramsar. C’est le moment parfait pour réfléchir sur l’importance de ces écosystèmes à l’échelle mondiale et réitérer notre détermination à protéger les zones humides au Canada.
Cette année, la journée a pour thème les zones humides urbaines. Environ quatre milliards d’êtres humains vivent dans des milieux urbains, et ce nombre devrait dépasser six milliards en 2050. Souvent, l’expansion urbaine s’opère au détriment des zones humides. Cela limite les importants avantages que peuvent nous procurer ces écosystèmes, par exemple atténuer les effets des inondations, améliorer la qualité de l’air et de l’eau, stimuler le tourisme et fournir des habitats pour des espèces sauvages.
Holly Lightfoot, coordonnatrice du Programme de surveillance des marais des Maritimes d’Études d’Oiseaux Canada, cite un exemple qui souligne l’importance des milieux humides pour les Canadiens : «Au cours des prochaines années, de nombreuses petites et moyennes localités dans les trois Provinces maritimes subiront les effets de la hausse du niveau de la mer et d’inondations le long des côtes. Il est important de préserver les milieux humides des côtes dans ces zones pour contribuer à atténuer ces répercussions négatives.»
Chaque année, les bénévoles qui participent aux programmes de surveillance des marais (PSM) d’Études d’Oiseaux Canada redonnent aux milieux humides en assurant le suivi de l’état des marais, des tourbières et des marécages, et des espèces sauvages qui y vivent. Ils permettent ainsi de dégager des conclusions sur l’état et les tendances des populations fauniques et d’orienter les mesures de conservation. Vous pouvez mettre l’épaule à la roue en participant à un PSM dans les Maritimes, au Québec, dans la région des Grands Lacs ou en Saskatchewan.
Quelques parcours d’inventaire du PSM des Maritimes n’ont pas encore été attribués au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Indiquez-nous le milieu humide que vous aimeriez patrouiller! Pour participer, envoyez un courriel à Holly Lightfoot (hlightfoot@oiseauxcanada.org).
Andrew Coughlan (acoughlan@oiseauxcanada.org) accueillera avec plaisir les personnes intéressées à participer au PSM du Québec. Il recherche particulièrement des bénévoles pour les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Mauricie, du Saguenay-Lac-St-Jean et du Bas-Saint-Laurent.
Des bénévoles sont également recherchés pour le suivi des oiseaux et/ou des anoures (grenouilles et crapauds) en Ontario et dans chaque État riverain des Grands Lacs dans le cadre du PSM des Grands Lacs. Pour obtenir de l’information sur le programme et des webinaires et des séances de formation, communiquez avec Kathy Jones (volunteer@oiseauxcanada.org). Vous pouvez également voir quels sont les parcours d’inventaire disponibles sur notre carte en ligne.
Des personnes sont recherchées pour l’installation d’enregistreurs à des fins de surveillance dans des milieux voisins de zones humides en Saskatchewan. LeeAnn Latremouille (skatlas@oiseauxcanada.org) peut fournir de plus amples renseignements à ce sujet.
Les programmes de surveillance des marais sont exécutés avec le soutien financier de nombreux intervenants : le gouvernement du Canada (Emploi et Développement social Canada, Environnement et Changement climatique Canada, ministère de la Défense nationale et Forces armées canadiennes); les gouvernements de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard; le Plan conjoint des habitats de l’Est; la Great Lakes Restoration Initiative; la John and Pat McCutcheon Charitable Foundation; l’Environmental Protection Agency et le Fish and Wildlife Service des États-Unis; Habitat faunique Canada; Canards Illimités Canada; le Fonds de fiducie de la faune du Nouveau-Brunswick; et le Prince Edward Island Wildlife Conservation Fund.