Pic flamboyant « doré » Photo : Nick Saunders
Il existe deux sous-espèces de ce pic au Canada, le « doré » (Colaptes auratus) et le « rouge » (C. a. cafer). Dans le premier cas, l’oiseau est jaune sous la queue et les ailes, sa calotte est grise, sa face est beige et il a une barre rouge sur la nuque; le mâle a une moustache noire. Cette sous espèce domine dans l’est du pays. Dans le second cas, l’oiseau est plutôt rouge sous les ailes et la queue, sa calotte est beige et son visage gris; le mâle a la moustache rouge. Cette sous espèce habite les provinces de l’Ouest. Dans certaines régions de la Colombie Britannique, de l’Alberta et de la Saskatchewan, il peut arriver qu’on observe des hybrides.
Il est possible de rencontrer des Pics flamboyants avec certitude à un moment ou l’autre de l’année dans chaque province et territoire, sauf au Nunavut. Les endroits de prédilection pour l’espèce sont les bois ouverts et les lisières de forêts, autant en milieu urbain que dans les banlieues et les zones agricoles. Il faut regarder par terre, car ce pic prospecte le sol à la recherche de fourmis et d’autres insectes. Et si vous le voyez prendre les airs en direction d’un arbre, vous pourriez apercevoir le blanc éclatant de son croupion.
Le Pic flamboyant est connu pour la « danse » qu’il exécute pendant les parades nuptiales et les conflits territoriaux. Deux individus du même sexe se font face et bougent la tête verticalement, souvent sous les yeux d’un individu de l’autre sexe.
Le Pic flamboyant, bien qu’encore commun, se raréfie. Les données du Relevé des oiseaux nicheurs d’Amérique du Nord (BBS) révèlent que les effectifs ont diminué d’environ 33 % entre 1970 et 2017 au Canada.